Ensemble, luttons contre les chutes

Ensemble, luttons contre les chutes

par cassandre
Mis à jour le 22 janvier 2025
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Le travail en hauteur fait partie de l’environnement de travail du bâtiment et des travaux publics. Depuis un toit, un pylône, un mur, une échelle, une passerelle, ou au sol, les professionnels du secteur sont régulièrement confrontés à cette situation qui les expose au risque de chute. Or, ce dernier peut avoir des conséquences irrémédiables.

Les chutes de hauteur représentent un accident du travail mortel sur cinq dans le BTP, ce qui en fait la première cause d’accidents graves et mortels dans le secteur, hors risque routier professionnel et malaises.
Les pouvoirs et institutions publics, les services de prévention et santé au travail, les organisations professionnelles du BTP et leur organisme de prévention l’OPPBTP, agissent de multiples façon et depuis longtemps pour réduire ce risque (législation, matériel, communication…).

Quelle victime et dans quelle situation ?

Il s’agit de chutes de moins de 3 mètres, par des opérateurs en CDI, appartenant à une TPE/PME (3/4 des accidents ont lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés). Ces chutes ont souvent lieu lors d’intervention sur des chantiers de rénovation, pour une intervention de courte durée, chez un client particulier. De plus, une chute de hauteur sur deux est liée à une rupture de toiture fragile ou à un défaut d’équipement de protection collective. Parmi les métiers les plus touchés par ces accidents, on retrouve la charpente – couverture (40 %) et la maçonnerie – gros oeuvre (24 %).

Quelle évolution du risque ?

Depuis plusieurs années la profession a fait des progrès notables en matière de prévention et de réduction générale des accidents du travail. Cette évolution sur le long terme est évidemment positive et il faut s’en féliciter. D’autant plus que jusqu’à une période récente, le secteur a continué de recruter et d’augmenter significativement nos effectifs. Ainsi, notre secteur est l’un des rares qui présente un indice de fréquence des accidents du travail en baisse : 85,4 en 2006, 61,9 en 2015 et 47,7 en 2021 (indice de fréquence = nombre d’AT avec arrêt pour 1 000 salariés).
Pour autant, depuis 2023 nous constatons une stagnation en termes d’accidents du travail liés aux chutes de hauteur et de plain-pied qui représente respectivement 15 et 18 % des causes d’AT. C’est une situation dont personne ne peut se satisfaire et la profession se mobilise très fortement sur ce sujet avec notamment la multiplication des campagnes de prévention spécifique réalisées par l’OPPBTP.

Ressources

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Merci au groupe de travail PRST4 Auvergne Rhône-Alpes co-piloté par la FFB AURA et l’OPPBTP, est composé des experts des principaux acteurs régionaux concernés, issus de la DREETS ARA, des CARSAT Auvergne et Rhône-Alpes, de la CAPEB AURA et de BTP Santé au Travail.

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