Après une longue absence...
Et si je n'arrivais pas à reprendre le travail ?
Anticiper l’incapacité à conserver une activité professionnelle pour des raisons de santé ou aider un salarié qui rencontre des difficultés à se maintenir à son poste de travail, est une des missions des SPSTI dans le cadre de la Prévention de le Désinsertion Professionnelle.
Dans la vie d'une entreprise il peut arriver qu'un collaborateur soit en arrêt de travail pendant une longue durée. Si les différences sont notables selon les situations, une maternité, une fracture immobilisante, une douleur cervicale chronique ou un burnout, il s'agit pourtant toujours d'un arrêt de longue durée qui nécessite un soin particulier pour accompagner au mieux le retour au travail.
Dès l'arrêt, anticiper le retour
Dans le principe, c'est une démarche qui commence dès l'information de l'arrêt de travail, par la définition entre l'employeur et le salarié d'une manière de garder le contact si ce dernier en l'accepte. Dans ce cas, l'employeur, le salarié ou même le médecin du travail peut organiser, pendant l'arrêt de travail, un rendez-vous de liaison qui permettra d'anticiper les suites, informer des mesures d’accompagnement mobilisables et préparer le retour du travailleur dans l’entreprise ou son éventuel reclassement.
Avant la reprise du travail, préparer et adapter si besoin
Quand la date de retour au travail arrive ou se précise, le salarié peut demander à son médecin du travail une visite de pré-reprise . Ce rendez-vous médical, non obligatoire, est très important pour bien faire les choses. Elle est utile pour anticiper les conditions qui faciliteront le retour et préconiser le plus tôt possible d'éventuels aménagements du poste de travail.
Une fois le salarié revenu au travail, une visite de reprise en organisée dans un délai imposé de 8 jours maximum suivant la reprise. Elle permet au médecin du travail de vérifier que la reprise du travail ne présente pas de risque pour la santé du travailleur, de s’assurer que le poste repris est compatible avec son état de santé et de préconiser l’adaptation du poste si nécessaire.
Dans les cas où l'état de santé du salarié ne permettrait pas son retour au travail à son poste habituel, un reclassement est étudié avec le médecin du travail et l'employeur.